Llegamos à Córdoba !

On est parti vendredi soir (20h) de Salta pour arriver au matin (9h) à Còrdoba.

On arrive à l´hostal qu´on avait repéré dans le Lonely Planet, mais il est complet... Ils nous indiquent un autre hostal, complet aussi...

En fait pendant les 2 premiers week-ends d´octobre, c´est l´Oktoberfest (comme à Munich, des descendants allemands entretiennent la tradition). Du coup, pleins de gens des environs (et d´ailleurs) viennent se loger à Còrdoba pour aller faire la fête à Villa Gal Belgrano (à 30km de là).

On essaye encore 3 hôtels et on décide de se poser dans un telecentro (internet + téléphone) pour faire une recherche par telecommunications plutôt qu´à pied.
Aprés 6-7 appels infructueux, un gars sympa nous indique qu´il n´a pas de place mais qu´on peut dormir sur le toit.
Faute de mieux, un peu dégoutés, on prends un taxi pour l´hostal. Là, le gars (Victor) est supersympa et nous explique que l´hotel a été pris d´assaut par une colonie de femmes d´âge mûr qui sont venues pour le colloquio naciónal de las mujeres. "Comme est sont exigeantes et ne comprennent pas trop l´esprit des auberges de jeunesses, on exorcise un peu tout ça avec un asado + vin + bière + ... sur le toit de l´hostal".
Le temps d´organiser ça en jouant de la guitarre sur le toit, des Irlandais débarquent: ils avaient réservé dans un hostel, mais on leur a pris leur place !!
On file tous 15 pesos à Victor, qui va faire les courses avec Antoine, Alain et Olivier (chorizo, lechuga, tomate, pan, vino, cerveza y carbon de leña). Les deux premiers français font un tour d´Amérique Latine à vélo, le dernier fait son stage à BsAs.

On désosse une palette de bois avec Nestor et quand la viande arrive, on prépare le feu. On mange, on discute, puis certains veulent sortir (samedi soir oblige). Perso, je suis pas mal pour aller dormir, donc je me trouve 2 palettes comme sommier et je dors dans le sac de couchage que Victor m´a filé...à 6h du matin, je me réveille: la fermeture éclair de mon sac s´est ouverte...en la remettant bien, je jette un oeil dans la rue: la boîte est ouverte et il y a une queue d´une 50aine de mettre de gens qui veulent entrer ! à 6h du mat´!!
Il sont fous ces Argentins ! 😉

Lá je suis allé faire un tour en ville, Moalito se repose et Nestor est allé à l´hôpital. Il a quelque chose à l´oeil et la Farmacienne a pas pu lui dire ce que c´était... On dirait un orgelet ou un apetigo (?) dans la paupière... J´espère que c´est pas trop grave, j´en saurais plus quand il reviendra.

Sinon, la suite du programme c´est: ce soir aller à l´Oktoberfest, demain (lundi) mon bus part pour Puerto Iguazú à 12h30. Je compte aller au barrage d´Itaïpu soit mardi soit mercredi, donc repartir mercredi soir ou jeudi pour Río et de la, mon avion décolle à 22h vendredi...

Au revoir Buenos Aires, bonjour Salta !

Les commentaires vont plus vite que les publications ! Ça fait plaisir, vous arrêtez pas !

Sinon, petit bilan de la semaine:
- lundi, petit parcours rapide par Buenos Aires le matin avec Pamela pour aller directement à l´agence de Chachí vers 11h30. Il m´a trouvé un billet pour prendre l´avion direct vers Salta le soir même à 21h50.

De là petite marche tranquille dans la calle Florida... Pas moyen de trouver un drapeau argentin ou une écharpe des Pumas (tout est parti !).
Repas du midi (à 14h45) avec Lala y el Bocha: empanadas à la milanesa suivies d´une salade de fruits. Tout est trés bon mais pas le temps de beaucoup parler: je dois aller chercher Sofía (la fille de Agustin) avec Pamela à 16h. Je prends le bus (tout seul, comme un grand) et je m´arrête après l´hopital militaire à l´école de Sofìa.
On va la chercher, on boit un coup au MacDo d´en face. Pamela insiste pour acheter 3-4 regalos (que je transforme en regalitos, désolé mesdames) et on file chez Agústin.
On se rend compte que le temps passe et on file à Puerto Madero chercher mes affaires pour aller à l´Aeroparque prendre mon avion.

J´arrive le soir (+/- 23h30) au hostel à Salta et je rêveille le Moal et Nestor (un pote de voyage). On pars le lendemain pour Humahuaca.

- mardi: je fais quelques papiers (voir plus bas) pendant que Nestor et Cédric récupèrent leurs affaires de la laverie puis petit tour en direction du terminal de bus. On mange au parc San Martin des patyseras et on prends une douzaine d´empanadas (12 pesos !). Ensuite bus et on arrive a Humahuaca le soir. Le lendemain tour du village: la plaza, avec le monument et l´église. On marche un peu pour aller sur un "mirador" un peu à l´extérieur. On voit les andes et c´est impressionnant comme il n´y a rien: pas de villages, pas d´arbres, pas d´eau... Comme dit Cédric, ça impose le respect et le silence.

Un "graf" que j´ai trouvé sympa:

- mercredi on va a Uquía en bus, bien basique le bus. On monte un peu à partir de la place pour tourner à gauche dans un restau simple. La doña qui nous accueille est bien sympathique. On mange (je prends du llama avec un tamale en entrée). Puis la doña nous indique qu´il y a "Las Señoritas" à aller voir en faisant une ballade d´une heure. Nestor est un peu fatigué (il couve une angine qui l´affaibli), mais on y va avec Cédric.

On continue vers le sud en bus pour dormir Tilcara. Puis vers Purmamarca oú il y a la montagne aux 7 couleurs:

où on a pris un chemin qui fait le tour de la montagne.

Il est alors 15h passées et le prochain bus arrive vers 16h40. On décide de faire du stop jusqu´à Jujuy pour aller à Salta. En 2 minutes, une voiture nous sort du village pour nous déposer 3km plus loin à l´embranchement avec la route N9, sur laquelle passent plus de voiture.
On marche un peu pour trouver un endroit convenable et on choisi de se mettre en face de la gendarmerie.
Nestor et Cédric, déjà habitués, m´expliquent que la grosse boule qui gonfle la joue des gens est la coca.
Il y a beaucoup de vent et on commence à avoir froid. Cédric va demander aux flics si on a le droit de faire du stop et si les voitures ont le droit de s´arrêter. Réponse positive dans les deux cas: on continue à faire du stop.
Un camion à bestiaux s´arrête enfin et on peut monter à l´arrière. Coup de chance: il va direct à Jujuy !
On fait un peu les cons dans le camion, Nestor et Cédrics passent un pantalon et on arrive!



On arrive à Jujuy et rebelote pour aller jusqu´à Salta: on trouve un morceau de carton et on refait du stop.

Mais comme il y a 2 routes pour aller à Salta, on ne sait pas trop sur laquelle se mettre... On reste +/-20min. sur la première, puis on va sur la seconde. Là quelqu´un qui passe à vélo le long de l´autoroute nous indique qu´on nous prendra jamais de ce côté: on retourne sur l´autre route et au bout d´un moment un gars s´arrête et nous prends dans sa voiture. Le mec est trop sympa, il est allé en Espagne et parle avec Nestor du pays hibérique. Quand il s´arrête pour faire le plein, il propose à Nestor d´appeller son père à Madrid (c´est son anniversaire) ! O_O Quand on arrive au péage, il refuse l´argent de Cédric. Et quand finalement on est à Salta, il prend le temps d´ausculter (il est médecin [spécialiste des yeux]) la gorge de Nestor et lui dit quoi prendre !

J´hallucine !! Trop sympa !

Sinon hier soir, petit repas (avec coupures de courant à répétition dans le restau) et petites bières dans un bar un peu plus loin...

De Salta, je n´ai pas vu grand chose: je devais faire des papiers (pour le remboursement des affaires achetées):
- imprimer mon RIB,
- photocopier les factures des vêtements,
- faxer le tout (en ajoutant ma réclamation).
Ça paraît simple comme ça, mais ça m´a pris presque une journée: au 1er endroit, le photocopieur ne marchait pas. "Allez 2 cuadras plus loin, là-bas ça marche." Là, c´est l´imprimante qui avait rendu l´âme! Je vais au centre, oú je trouve une boutique spécialisée en photocopies. Déjà un truc de fait. Puis à côté j´imprime le RIB. On est presque bon. Mais le fax ne marche pas...3 cuadras plus loin, le fax envoie le tout à Madrid...Ignacio, j´ai mis le télephone et l´adresse de Saint-Ismier, tu devrais avoir du nouveau bientôt.
Après je voulais acheter des timbres, mais il m´aurait fallu une autre journée complète...les cartes postales, c´est pas pour demain !

A todo lo que da !

Samedi, réveil commateux, j´apprends que Tante Pam´ a appelé il y a une 1/2h...pas le temps de me connecter que la voilà qui arrive dans le hall !

À partir de là, tout s´emballe: j´ai 5 minutes pour faire mes baggages: elle m´enlève pour aller chez Nico à Puerto Madero (il est en voyage d´affaires). J´insiste pour passer chez Ricardo chercher les vêtements que je ne voulais pas prendre au concert.

Quand on arrive, il y a une personne envoyée par Air Europe dont Ricardo venait de signer le bon de conformité par (je cite): "condicionado a posterior verificación del contenido por el propiétario Sr. Lagrange".
Un prudent trait d´esprit que je n´aurais pas eu !

Je monte chez lui et vérifie le contenu: tout est là ! \o/

Il prépare un nouveau repas dont il a le secret pendant que j´appelle Eduardo. Ce dernier m´invite chez lui pour le lendemain midi.
Je me délecte les papilles et prends congés de Ricardo en essayant maladroitement de lui laisser un petit peu d´argent en remerciement...il refuse tout net et me le rend pour que j´en profite à Salta.

De là, avec Pamela, on prend un taxi pour le Club Sportif du
Lycée Naval où joue Lucas (et Kukí) dans l´équipe de Rugby de Lomas Athletic.

Et c´est une victoire écrasante de Lomas !!

Sûrement gràce aux hinchas ! 😉
Pas le temps de prendre à manger: le match de la France a commencé...mais il y a trop de gens au club pour voir le petit écran. Qu´à cela ne tienne, on va acheter des sandwichs (qui refroidirons) au club de tennis oú il y a une meilleure vue sur le match. Et quel match !!!
La France gange la Nouvelle Zélande !
Là, je devient euphorique: Lucas a gagné, Kukí a gagné et la France a gagné !

Retour à la table, les femmes nous ont fait le planning de la soirée: La noche de los museos. Tous les musées gratuits: il est prévu qu´on en fasse 7 en 3 heures !! O_O
Chachí met le ola et on réduits les objectifs en accord avec les contraintes spatio-temporelles ! 🙂

1er musée: Malba. "Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires" On laisse les sacs au vestiaire, et on admire: une expo de Douglas Godon "Timeline Línea de tiempo".5-6 oeuvres énormes (en taille) avec des écrans gigantesques et des images qui laissent perplexe et curieux.
Puis Obras transformables : la collection permanente qui laisse à voir des oeuvres qui se transforment au cours du temps. J´ai bien aimé l´idée d´une oeuvre qui change en fonction du moment oú on la regarde...
Avec Joaquín Torres-García (un Uruguayen qui vivait en Espagne) on retourne en enfance avec des jouets animaliers transfomables: têtes, corps et pattes interchangeables ! L´enfant peu alors créer les animaux qu´il veut...
Passage en terrasse pour admirer des statues en fil de fer bien sympas "Los meses del año" de je-sais-plus-qui.
Rapide tour à la boutique puis départ pour le Museo de las Sciencias. Une sorte de villette où on découvre en s´amusant quelques illusions optiques et propriétés de la mécanique/physique. Très intéressant mais trop de monde pour vraiment apprécier.

On prend alors le bus dans le but de rentrer che Nico. À la sortie du bus, il apparaît qu´un restau excellent est à 2 pas ("El desnivel"). Après 30 minutes d´attente 1 table pour 4 se libère...et alors là gros gavage !!!
Pommes-frites, salade, boudin noir et fromage braisé pour commencer. On enchaîne avec 1 bife de chorizo, le tout arrosé par 1 lattitude 33 (en provenance de Mendozà) pour finir avec 1 flan con dulze.

Du très classique mais efficace à se damner !

Sur ce retour chez Nico dans un quartier chic (Puerto Madero) qui me fait penser à Manhattan, New York.