Belarus, here I am !

Un petit mot pour passer le bonjour depuis Minsk (capitale de la Biélorussie).

Je rentre d'un bon petit repas bien arrosé, après un début de semaine bien chargé !

Les bâtiments sont bien massifs, super éclairés la nuit. Les rues ont l'air sûres (des djeun's qui boivent des bières le soir, mais ils laissent tout le monde tranquille) !

J'ai pas encore eu le temps de voir grand chose étant donné qu'on bosse comme des oufs dans une ancienne salle de classe recyclée en "war room" pour pouvoir bien bosser et avancer rapidement...

Je vous poste quand même une photo d'ours, et une d'un bâtiment. Le premier qui me dit quel est la fonction du bâtiment a droit à une vodka.

Bon, ben, en fait j'ai plus de piles ! Du coup, ça attendra que je trouve de l'énergie électrique !

PS: et pour tous ceux qui attendent des photos de meufs, elles sont trop belles et sophistiquées pour que je fasse le lourd à sortir mon appareil (qui marche déjà plus ! 😉 )....

hasta la vista !

Itaïpu

Après un aller-retour sur l'avenue brésilienne je décide de prendre un petit casse-croute.

En entrant dans le restaurant, un commis me passe un papier jaune avec un grand tableau dessus. Je passe devant les vitrines et indique ce que je veux manger à la serveuse qui me dit quelque chose d'incompréhensible.
Voyant que j'attends sur place que ce soit chaud, elle me fait des gestes et je comprends que je peux aller m'asseoir à une table.

J'en profite pour jeter un oeil au papier reçu à l'entrée: c'est la liste des plats disponibles ! En attendant, je feuillete le plan de Foz do Iguaçu que j'ai eu au terminal urbain des bus pour savoir où se trouve le rodovia, d'où part mon bus pour Rio le lendemain.

Un serveur arrive avec les plats chauds (sauf le dessert, qui est glacé 😉 ), il pose tout sur la table et coche les cases correspondantes sur le papier jaune. Je me régale et passe à la caisse pour payer. La caissière agraphe la facture au papier jaune et je sors. Enfin, j'essaye de sortir, mais le commis veut récupérer les papiers. Je lui laisse volontier et pars pour Itaïpu.

25min de bus plus tard, je descends à Itaïpu. Je fais la queue pour acheter un billet, je demande à faire la visite dans le barrage et dans la réserve écologique.
On me dit pour entrer dans les locaux, il faut acheter son billet au guichet des "entrées spéciales" à côté...Je suis bon pour refaire la queue...
Heureusement, pas grand monde et là on me dit qu'on ne peut pas faire la visite interne et la reserve écologique en une après-midi...donc ce sera la visite interne (et externe) du barrage.

La maquette est pas impressionnante, mais le barrage est ENORME !! Les jours où ils posé le béton, il coulaient en 55min l'équivalent d'un immeuble de 22 étages, et ce 24h/24 !!
Au total, 18 "blocs doubles" de 34m de large sur 196m de haut au maximum !!!

On nous a projeté un film (les entrées spéciales étaient au balcon, s'il vous plaît) qui présente tout le projet avec un discours axé sur les conditions naturelles, l'érosion du lit de la rivière préservé et la création d'un canal pour la reproduction des poissons (utilisé par 132 espèces sur ~153 présentes dans le site).

Après le film, un minibus aux vitres teintées (climatisé et molletoné) nous emmène à un côté du barrage. L'époque n'est pas aux grandes eaux, aussi j'ai vu ce qu'il y a sur la photo, sans les cascades du bas. 🙁

On reprends le minivan pour aller tout en haut du barrage. Et là, d'un côté il y a le lac de rétention (qui contient l'équivalent de 5000l d'eau par humain) et de l'autre la continuation du Rio Parana.
(cf les panoramique d'Itaïpu dans http://fernando.lagrange.free.fr/Argentina/ )

Tout en bas, on voit un bus qui passe, on dirait un majorette !

Retour au bus, qui nous descend au pieds des tubes qui emmènent l'eau jusqu'aux turbines (1 tube par turbine, 20 turbines au total).

On enfile nos casques et on entre pour une présentation de l'intérieur. Le barrage est rempli de pierre, gravier et sable, pas de béton: le béton est uniquement sur les murs du barrage. Ils ont du dévier le Rio Parana, le temps de construire le barrage. Des travaux pharaoniques !

On descends les escalators pour observer la salle de contrôle (cf panoramique dans http://fernando.lagrange.free.fr/Argentina ). On voit bien les anciens instruments analogiques sur les murs et les nouveaux ordinateurs à écran plats et l'écran géant, qui indiquent ~11000 Mega Watts en cours de production. (Pour info, 10 turbines sont Paraguayennes et 10 sont Brésilliènes, le Paraguay utilise l'énergie de 1.5 turbine pour 90% de son électricité et revends le reste au Brésil, qui comble ~23% de son energie avec les 18.5 turbines restantes...)

Ensuite on prend l'ascenseur/monte-charge. On se ballade dans la galerie des générateurs qui fait 968m de long, 99m de large sous un toit à 112m ! O_O

On voit passer des ouvriers à pied, à vélo, en voiture de golf, j'ai pas vu de rollers, mais ça doit filer sur du plat comme ça !

On attend un autre ascenseur (limité à 15 personnes celui-là) pour visiter un turbine (la 14, mais la 13 est en maintenance et y'a pas mal de monde qui monte et qui descend). Je fait une remarque sur les 2 poubelles (recyclable/organique) et une autre touriste m'indique le cendrier à côté.
On descend voir l'axe de la turbine qui tourne à ~92 tour par minute dans un bruit d'usine !

Bref, une construction gigantesque faite par l'homme. Saurez-vous retrouver l'usine grenobloise qui a aidé à la construction de la turbine 14 ? (cliquez sur l'image suivante pour l'afficher en pleine résolution...)

Direction Iguazú (Iguaçu ?)

Après 2 jours à Cordobá...oú j´ai décidé de pas trop sortir, vu que les étudiants du coins finissent vers midi !

Je pars pour Puerto Iguazú, tout au nord-est de l´Argentine. Ici la végétation n´a rien à voir avec le nord-ouest (Salta et Humahuaca) !
Lá-bas, tout est desertique et sec (pas d´arbres, des petits ruisseaux...) ici, on dirait la jumgle ! Du vert partout, en plus il pleut comme vache qui pisse, ce qui fait des torrents de couleur rouge!

Je me perds un peu en cherchant l´hostel (El Corre Caminos): mais j´y arrive enfin. Je prends une chambre, je discute avec des australiens sur le départ, 3-4 billards avec un allemand qui s´en va le lendemain. Ce soir c´est parrilla à l´hostal.

Bien sympathique, si on excepte les états-uniens qui sont bruyants et écoutent rien de ce qu´on leur dit... Un français, qui est descendu à l´autre hôtel du proprio, m´explique qu´il est en retraite alors qu´il n´a que 36 ans ! (merci les 15 ans de légion !) Du coup, il fait le tour du monde pour trouver un endroit oú se poser.

Hier, en cherchant un bureau de change, je tombe sur les irlandais rencontrés à Cordobá ! On se donne rendez-vous pour le lendemain à 8h pour aller au cataractes. Je les attentendus jusqu´à huit heures et demi et j´ai pris un bus pour Foz de Iguaçu (côté Brésilien). Une fois passée la frontière et arrivé au terminal de bus, l´informateur touristique m´indique que le bus pour Itaïpú était à 10h et que le prochain est à 14h... Un coup d´oeil à ma montre:9h15, je lui dit pas de problèmes: oú est-ce que je le prends ? Et là, il me réponds qu´il est 10h15 !! Le Brésil a changé d´heure le week-end dernier !!

Du coup j´en profite pour faire un tour dans la ville et sur internet ! 😉