Recherche de lit pour les 3 premier jours

Malheureusement, Masami a une bague sur l'annulaire gauche ! 🙁

Ne m'arrêtant pas à des détails matériels 😉 on arrête pas de discuter tout le long du voyage. Elle parle bien le français (avec des toutes petites lacunes de grammaire), en tout cas bien mieux que moi le japonais : la discussion fait rage.

Le voyage est très agréable, et mêm si j'apprend qu'elle est mariée, cela ne m'empêche pas de lui demander qu'on soit pris en photo, ni de récupérer son mail (dans le désordre). Elle pourrait passer par Grenoble avec son homme, qui sait ?

Bon, une fois au Japon (à Narita), je me met sérieusement à chercher un endroit pour dormir.
1- Trouver internet (chose faite au 3ème étage du Terminal 2, au Starbucks Coffee. Premier problème : il faut des pièces de 100 yens pour utiliser les ordis.
2- Trouver des thunes. No soucy : CB Eurocard/Mastercard est avec moi. Le guichet est tout prêt du café. Tout va bien. Sauf que le guichet m'indique que la bande magnétique de ma CB est défectueuse : pas possible d'avoir de l'argent ! O_o

Alors là, gros moment de stress :
- je suis à l'aéroport de Tokyo,
- pas d'argent (en fait je dois avoir 5 euros en poche),
- pas d'endroit pour passer les nuits jusqu'à samedi !

Comment ça se passe ?

La gentille demoiselle des informations de l'aéroport [après mon rapide exposé de "la bande magnétique elle est pas bonne, le distributeur veut pas me filer des billets"] m'indique très calmement d'aller au bureau de poste, ils doivent avoir un distributeur qui marche avec les mastercards.

Pensant que je n'ai pas compris et que les postiers pourront faire quelque chose, je vais au bureau de poste (au fond du 2ème étage du terminal) avec mon PC, mon sac à dos et mon sac de voyage, tous ces allers/retours, svp !

Je montre ma carte à la postière, elle met dit je-sais-pas-quoi et part demander un truc à sa postière d'à côté (qui a l'air plus expérimentée) qui lui dit "Haï" et elle revient vers moi en m'indiquant la machine à billets.

Un peu pessimiste, je met la carte dans la machine et après moultes frappes de boutons, de phrases entendues par la machine et quelques tapes sur l'écran tactile, le robot financier me sort un ticket et un phrase tout haut qui dit que mon code pin a pas pu être vérifié !
M'attendant à ce que ça marche pas (la bande magnétique de la CB ne s'est pas arrangée toute seule), je ne panique pas et une idée surgit : si le code pin est pas le bon, c'est l'analyse du numéro de carte a pu être faite ! (ça donne une idée de ma capacité de gestion du stress : exponentielle multiplication du n'impote nawak !)

Ni 1 ni 2, je réessaye.

BANCO ! Je retire 28000 yens et je me retourne pour m'apercevoir que La Poste est remplie par les gens qui attendent le distributeur ! Oups ! "Pardon, pardon, pardon" je baisse la tête, reprend mes affaires, remerci tout le monde et me barre direct prendre un "Coffee Milk Grande" au 3ème.

Je met les pièces, me connecte, envoi 2-3 mails pour savoir si mon auto-reply peut être configuré sur mon compte HP (cimer Eric) et apprend que j'ai juste à confirmer pour avoir ma place au Andon Ryokan ! Hee Pee Yé !

Je descend au 2ème pour téléphone : impossible d'avoir les gars ! (ni même de composer le numéro, en fait !)

Je demande au magasin en face des téléphones, et j'apprends comment on appelle Tokyo de Tokyo !
Manque de pot, personne ne répond et ça sonne dans le vide !

Du coup, je remonte au 3ème pour un coup d'internet et je confirme par mail en demandant :
- je peux laisser mon sac aujourd'hui et prendre la chambre que demain et Samedi ?
- comment on fait pour aller de Narita au Ryokan ?

Fin du temps internet (à 100 yens les 10 minutes, ça défile) => je vais à un téléphone et j'appelle. Là, j'ai le gars au bout du file (j'ai appris qu'il s'appelle Také tout à l'heure) et il me donne toutes les infos : Keisei Line, prendre l'express jusqu'au terminus Ueno puis changer, prendre Hibiya Line pendant 2 arrêts et ensuite demander.

Départ de Grenoble

Le voyage s'est bien passé.
J'avais l'impression d'oublier quelque chose en faisant ma valise hier, et je sais pas trop ce que c'est (même si j'ai oublié des piles, j'en ai acheté à la gare de Grenoble...).
Le matin avant de partir, je suis allé acheter 1 cable croisé et 1 prise pour les USA et le Japon (avec des fiches mâles plates). Il a quand même fallu que je fasse 2 magasins différents, le premier n'ayant plus que des cables croisés de 15 mètres ! =]
J'ai lancé les téléchargements de mon PC sur celui du boulot et j'en ai profité pour aller filer le "dossier baraque" à Fif' (Juan m'avais filé toutes les infos hier dans la nuit).

Le temps de terminer les téléchargements (le PC du boulot est plein de chez plein !), d'envoyer un mail de réservation pour vendredi et samedi soir (après avoir reçu un refus du premier Ryoken) et je suis parti.
Direction la gare, 3/4 d'heures d'avance, ça gère.
11h00, le train pour Lyon Part Dieu se pointe. Après avoir pris place, la SNCF annonce qu'il y aura du retard : la motrice doit passer de devant à derrière (ou l'inverse) !
Le train arrive à Lyon juste le temps pour moi de descendre sur le quai et de remonter sur le train d'en face (sans oublier la clope au milieu 😉 ) et hop, c'est parti pour Paris Charles De Gaulles.
Je profite de ces trajets ferroviaires pour m'instruire sur les émotions avec le dernier Hors Série Science et Vie de Septembre 2005 (la neuro-physiologie [imagerie du cerveau] a bien progressé ! O_O ).

A l'aéroport, l'avion n'est pas annoncé : j'ai trop d'avance ! \o/
Après l'enregistrement, j'essaye de me connecter au réseau ADPTelecom, mais rien n'y fait : le serveur wifi veut pas me filer d'IP et l'ordinateur ne voit pas le cable réseau branché !
Je demande à droite, à gauche et on me dit de demander à l'accueil des Aéroports de Paris (ADP). Le hic, c'est que j'ai déjà passé la douane. Motivé, je repasse donc le poste frontière comme si j'arrivais de Tombouctou, (le flic est surpris de voir un gars qui n'est pas parti passer la douane!) je vais voir l'accueil, ils sont au courant de presque rien. Pour le wifi, il faut une carte spéciale qu'on peut acheter, mais avec le cable, tout devrait fonctionner.
Conclusion : pas de skype sur le pouce avec Boris. 🙁

J'en profite pour boire une bière en lisant le Citiz du Lonely Planet sur Tokyo. (Bien pratique ce guide.) On embarque (l'embarquement prévu pour 18h15 se fait à 18h45, mais l'avion est toujours "ON TIME" à l'affichage).
Je tombe sur un des sièges du milieu à côté d'une bien sympathique japonaise.